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domenica 25 agosto 2013

Gambie: «Un an après les exécutions extrajudiciaires de 9 prisonniers, toujours pas de justice»

All Africa
A travers cette déclaration conjointe, des associations de défense des droits humains, des organisations de respect de la liberté d'expression et des regroupements d'organes de presse, condamnent sans réserve, les agissements liberticides du pouvoir de Yahya Jammeh et appellent la communauté internationale à la rescousse pour mettre fin à ces dérives.

«Aujourd'hui marque le premier anniversaire des exécutions brutales de 9 prisonniers (Dawda Bojang; Malang Sonko; Ex-Lieutenant Lamin Jarjou; Ex-Lieutenant Alieu Bah; Ex-Sergent Lamin F. Jammeh; Buba Yarboe; Lamin B.S Darboe; Gebe Bah et Tabara Samba) en Gambie après la décision unilatérale du président gambien Yahya Jammeh de lever le moratoire sur la peine de mort.

Ce jour fatidique du 23 Août 2012, où les neuf (9) condamnés à mort ont été secrètement traînés hors de leurs cellules et passé aux armes par un peloton d'exécution, rappelle vivement que le régime gambien n'a aucun respect pour droits humains. Après une année de chagrin et de tristesse, les familles ne savent toujours pas où leurs proches ont été enterrés: les corps des personnes exécutées n'ont pas été rendus à leurs familles ni les lieux d'inhumation divulgués.

Aujourd'hui marque aussi une année de torture psychologique extrême pour les autres détenus condamnés à mort, car il n y a aucune garantie légale qui les protège des exécutions extrajudiciaires comme c'est déjà arrivé avec les 9 détenus le 23 août 2012.

Nous réaffirmons notre condamnation de cet acte et la détérioration continue de la situation des droits humains en Gambie.

Nous appelons le Président Jammeh à respecter le moratoire sur la peine de mort comme l'indique clairement l'article 18 (3) de la Constitution gambienne qui dispose que: «L'Assemblée nationale doit, dans les dix ans à compter de la date de l'entrée en vigueur de cette révision de la constitution, examiner l'opportunité ou non de l'abolition totale de la peine de mort en Gambie». Après plus de dix ans, cet amendement obligatoire n'a pas été fait. Par conséquent, aucune exécution n'aurait dû être menée.

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